Crème de marrons de l’Ardèche Clément Faugier

Composition : châtaignes (50%), sucre, marrons glacés, sirop de glucose, eau, arôme naturel de vanille.

Préparé avec 50g de fruit pour 100g.

Test 2023

Cette année c’est la version en flacon verre de 250 g qui a été testée. Toujours pas d’information sur la provenance des marrons, ni sur la proportion de marrons glacés…

A la dégustation, c’est assez moyen. La consistance est un peu liquide, la couleur est plutôt sombre avec une myriade de petits points plus sombre, signe sans doute de reste de tan. On le ressent d’ailleurs en fin de bouche : une petite amertume pas très heureuse.

Plutôt déçu cette année…. 11/20

Test 2021

Attention, monument historique. C’est semble-t-il Monsieur Clément Faugier qui a eu l’idée de la recette de la crème de marrons en 1885 à Privas dans l’Ardèche. A l’origine il y avait des brisures de marrons glacés dans la recette, et aux dernières nouvelles, elles y sont toujours.

Il faut donc rendre hommage à cette vaillante société qui produit, paraît-il, près de 80% de la crème de marrons consommée dans l’hexagone.

La crème de marrons Clément Faugier est en effet une valeur sûre, mais elle n’est pas exempte de reproches. D’abord le terme « crème de marrons de l’Ardèche » est trompeur : les marrons viennent-ils d’Ardèche ? Il semblerait que ce soit plutôt d’Italie, premier pays producteur en Europe, mais aussi d’Espagne et du Portugal. La législation française, peu regardante, l’autorise, alors pourquoi s’en priver à Privas. Mais ce n’est pas très digne d’une maison respectable. Tout comme d’ailleurs la mention « marrons glacés » : oui, mais combien ? Et qui viennent d’où ?

Ensuite s’attaquer à une boîte Clément Faugier, une des rares à ne pas être en verre, c’est un peu comme jouer à la loterie : parfois on perd avec une crème sombre, au goût trop âcre, à la texture grumeleuse, comme si les marrons n’avaient pas été correctement épluchés, parfois on gagne avec une splendeur claire, à la texture ouatée et des parfums de marrons frais et long en bouche. Le plus souvent c’est entre les deux. Difficile dans ces conditions de donner une note. Mais les souvenirs d’enfance et certaines dégustations exceptionnelles font que la vénérable maison sera quand même classée parmi les bons crus. Astuce : si vous tombez sur une boîte exceptionnelle, relevez le n° de lot et allez vite acheter d’autres boîtes du même lot, là où vous avez trouvé la pépite…

Ces derniers temps c’était plutôt 14-15/20